A l’ombre des figuiers sauvages

Bassanese.org v8

Acte IV

Ainsi donc la mascarade tire sa révérence. La pièce se termine dans la plus complète indifférence. Il s'en est fallut de peu pourtant. Comme quoi l'existence ne tient qu'à trois petits bouts de ficelle en fait.

Il ne reste plus qu'à solder les comptes. Ce qui sera fait dans les prochaines semaines. Puis prendre des vacances. Très longues, et très lointaines.
Retourner à New York et marcher le long de la plage sur Ocean Drive.
Retourner à Los Angeles et descendre jusqu'à la frontière.
Retourner à Tokyo et saluer le mont Fuji.
Retourner Place des Vosges en guise d'ultime hommage.
Et enfin voir le soleil de minuit.

Déménager une nouvelle fois. Et recommencer tout.

Prendre l'appareil photo et rapporter de nouveaux souvenirs. Changer de point de vue. Prendre de la hauteur, de la profondeur de champ. Ajouter du flou, Avancer. Faire des portraits. J'ai envie de capturer des expressions. De saisir ce que les mots ne peuvent pas exprimer. Dépasser, ouvrir, s'ouvrir, offrir. J'ai envie de remplir les ombres avec la couleur du soleil.

E vado vita.

Où te caches-tu donc (ma confidente) ? J'ai besoin de te parler. Nos silences me manquent. Ton rire encore plus.

4 commentaires

#1  - fabienne a dit :

"Comme quoi l’existence ne tient qu’à trois petits bouts de ficelle en fait."

ça dépend de ta définition de l'existence. et puis fallait pas lui piquer ses strings, d'abord ;-)

#2  - hi3 a dit :

Et ton rire, il ne te manque pas, à toi, parfois ? La vie est si belle, si belle - malgré tout...

#3  - Mamilie a dit :

un peu perdue alors ........nous t'attendons

#4  - Trinity a dit :

Je ne comprends pas tout moi !

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