L'art de la métaphore tarabiscotée
Je ne trouve plus les mots.
Je vous rassure cette fois ce n'est pas une question de muse partie sans laisser d'adresse. Je sais où elle se trouve. C'est juste qu'elle et moi sommes en conflit. On ne se comprends plus. Alors forcément ça coince à l'écriture. Elle voudrait que j'écrive certains maux et moi je ne le veux pas. Ou bien est-ce l'inverse ? Toujours est-il que.
Je viens de voir enfin "Broken Flower", de Jim Jarmusch. Ca fait bien 3 mois que j'avais acheté le DVD. Je suis resté sur ma faim. Mais j'ai adoré la bande son.
J'ai revisionné "Closer" à la suite. Marrant ces fausses similitudes avec la vie réelle que je n'ai pas. Je pourrais passer des heures à écouter "the blower's daughter" de Damien Rice. Je ne sais pas pourquoi je le confond toujours avec James Blunt celui-là.
J'ai résisté à me re-re-re-passer (doit manquer quelques re- dans le lot) ensuite "Garden State", mais cela ne saurait trop tarder. C'est un ovni ce film. J'adore trop.
Et puis comme de par hasard, en ce moment "Everybody’s Got to Learn Sometime" de Beck passe à la radio. Eternal Sunshine of the Spotless Mind. (enfin quand je dis en ce moment, cela fait bien plus d'une heure déjà)
La vie est ainsi faite.
Je pourrais aussi te raconter ma virée dans Paris de samedi minuit. Quais de Seine - Avenue de la Grande Armée - Champs-Elysées - Concorde - Invalides - Champ de Mars - Pont de Iéna - Porte d'Auteuil - Bois de Boulogne - Quais de Seine. Mais tu serais capable de me demander si je me suis arrêté en chemin.
Je pourrais aussi te dire comment j'ai rempli mon frigo de limonade, d'un quartier de pastèque, d'un melon, de salade verte, de tomates, d'une aubergine, de kiwis, de pommes pour ma prochaine tarte, de mozzarela.
Et qu'avec tout ça, j'ai oublié d'acheter du jambon.
#1 - Fa a dit :