Extrait de l'article La Longue Traîne que je vous encourage à lire (en entier) ...
La gratuité a donc aussi son coût : la valeur psychologique de la commodité. C’est ce seuil à partir duquel “ça ne vaut pas la peine” qui fait sortir le porte-monnaie. Le calculer est un exercice impossible qui fait appel au solde bancaire de l’étudiant-type multiplié par son temps libre disponible. Imaginez que pour la musique, le seuil se situe autour de 20 cents par morceau. Cette somme indiquerait la ligne de démarcation entre le monde commercial de la Longue Traîne et l’underground. Les deux mondes continueront à exister parallèlement, mais il est crucial pour les penseurs de la Longue Traîne d’exploiter le champ d’opportunités situé entre 20 et 99 cents pour maximiser leur part de la demande. En offrant des prix corrects, un usage facilité et une qualité constante, on peut entrer en compétition avec la gratuité.
Les commentaires sont fermés.