Un samedi soir sur terre ...
"Si tu savais ce qu'on m'a obligé à faire après la fin du match. J'en ai encore honte..." lui disais-je.
Tout à commencé en fait le samedi matin à mon réveil.
*** flashback ***
Il faisait beau ce samedi matin, le soleil brillait, la chaleur était agréable. Il devait être un peu moins des onzes heures. J'étais bien, là,
Et là, entre 2 chansons, j'apprend que l'après-midi même se tient le Carnaval Tropical de Paris.
J'appelle un pote : "tu fais quoi cet aprèm ?" - "je sors avec les enfants, on va au carnaval" - "ah oui? ça tombe bien, j'ai très envie d'y aller, on s'y rejoins ?" - "ok, je t'appelle quand on part"
J'appelle une amie : : "tu fais quoi cet aprèm ?" - "je sors" - "ok, on s'y retrouve alors ?" - "on se retrouve où ???" - "ben tu ne vas pas au carnaval ?" - "bah comment tu sais qu'il y a carnaval aujourd'hui ?" - "mais tu sais très bien que je suis au courant de tout" - "en fait, je sors faire les courses, mais passe à la maison ce soir, on regarde le match avec des amis" - "ah bah je pensais aller faire la fête après" - "tu viens, j'ai dit !" - "ok, je t'appelle pour confirmer".
Au final, j'ai bien mis 45 minutes pour retrouver mon pote dans la foule, je vous passe les détails, mais la meilleure sono du carnaval, c'était, et de loin, celle du char Zooker ! Il m'a fallut dans les 20 minutes pour traverser la foule agglutinée autour de la sono afin de passer de l'arrière du char vers l'avant... Soit environ une cinquantaine de mètres en comptant le lent déplacement de celui-ci !
*** fin du flashback ***
Bref... Pour te dire que j'ai passé une bonne aprèm et que j'étais particulièrement en forme pour aller assister au match.
Bon, je te passe le déroulement du match, rien de bien intéressant. Seul compte le fait que la France s'est qualifiée pour la demi-finale. Cause de l'écriture de cette note.
Ben figure toi Indilou qu'à la fin du match, l'amie chez qui j'ai passé la soirée a décidé après avoir entendu le doux chant mélodieux de quelques avertisseurs sonores, qu'elle avait envie de faire pareil. J'ai eu beau protester, rien n'y a fait. Et me voilà donc embarqué de force en bagnolle, pour aller faire le tour du patelin. (elle habite à 50 km de Panam, à la campagne quoi)
Alors non seulement, je me suis retrouvé dans une voiture dont le conducteur appuyait en cadence sur le klaxon, mais en plus après avoir remonté la grande rue une fois, tourné à gauche pour aller à la ville suivante, nous sommes revenus sur cette grande rue pour tourner à droite et aller à la ville suivante, puis ensuite nous sommes revenus sur cette grande rue pour tourner à gauche un peu plus loin que la première fois pour aller dans un coin qui n'avait pas déjà reçu notre visite, mais ensuite, nous avons fait cela encore 2 ou 3 fois en repassant à chaque fois devant les mêmes petits groupes qui étaient en faction le long de la rue principale que nous avons donc retraversé à plusieurs reprises en un interval de temps assez court.
Et moi j'étais là : "bon, ça va, allez rentre, on ne va pas repasser encore là, les mecs commencent à nous connaitre par coeur !" :mrgreen:
***
"Sinon je crois bien que c'était la première fois que je voyais des gens jouer au foot en plein milieu du périph' !" ai-je aussi rajouté.
Ouaip, rien que ça, ça valait son pesant de cacahouètes.
Nan tu vois ce que j'ai apprécié le plus, c'est de rouler en moto et d'avoir ainsi évité l'embouteillage monstre sur le périph' en rentrant de chez mes amis. :)
D'ailleurs hier soir en rentrant, mis à part une tentative d'opération escargot par 3 voitures que j'ai dépassé à fond les gaz, c'était plutôt fade sur le périph... Autant la qualification pour la demi-finale avait été chaleureuse, autant celle pour la finale était creuse.
#1 - Indilou a dit :