Et au milieu coule une rivière
Parfois il s'agit d'un champ traversé par la-dite rivière, bordée de quelques arbres épars. Parfois cette rivière se trouve au milieu d'une forêt. Pas une forêt dense et obscure, non, au contraire, il s'agit d'une forêt lumineuse. De celles où l'on s'amuse à regarder le ciel à travers le feuillage.
Avec obligatoirement un arbre qui se penche au dessus de la rivière. Élément important de la scène.
Dans tous les cas, elle n'est pas bien large. Ce n'est pas non plus un filet d'eau. Non, je vous parle d'une belle rivière de quelques mètres de large, mais pas forcément profonde. Une de celles où il est agréable de s'y baigner ou de la traverser à pieds nus.
"Et au milieu coule une rivière". Tout aficionado de Robert Redford ou de Brad Pitt l'aura reconnu, je l'ai emprunté au film du même nom.
Mais rassurez vous, je ne vais pas vous parler de rivière toute la journée. Ni de Robert Redford ou de Brad Pitt. Quoi que je n'ai pas grand chose de plus excitant à faire en fait, et que comme sujet de conversation, ce ne serait pas si mal au final.
Non, c'est juste que j'essaye de trouver un moyen pour ne pas passer l'aspirateur (que je viens de passer en fait depuis le début de l'écriture de cette note, parce que l'inspiration...) ou pour ne pas classer ma paperasse en retard, celle d'à peu près les six derniers mois.
Alors on m'a demandé dernièrement "pourquoi Kowalsky ?" généralement suivi par "et pourquoi Bassanese ?".
Je vais tacher d'y répondre.
Pour la seconde question, ce sera simple : Bassanese, c'est mon "chez moi". C'est l'endroit où je vais me ressourcer quand j'en ai besoin. C'est cette partie de Lupino, le quartier au sud de Bastia, qui m'a vu grandir. Que j'ai arpenté de jour comme de nuit et dont je connais quasiment toutes les ruelles et autres recoins. Je ne pourrai pas vous donner le nom de chaque rue, tout comme je ne pourrai pas le faire si vous me demandiez en ce moment même comment s'appelle la 3ème rue à gauche en regardant dans mon dos. Mais je saurai y aller les yeux fermés. Et vous décrire les points de repère pour vous y retrouver. Ce même endroit qui est évoqué à quelques années d'intervalle par Antoine Ciosi dans son livre "Une odeur de figuier sauvage".
Voilà pourquoi Bassanese. Mes racines.
Pour Kowalsky, ce sera un peu plus dur de vous répondre. Je peux vous dire qu'il ne s'agit pas d'une homonymie avec un célèbre joueur de baseball ou de hockey. Ni à cause d'éventuelles origines polonaises. Ce n'est pas non plus à cause d'un titre de chanson, d'un personnage de BD ou d'un film (Un tramway nommé désir, Stargate, etc) et j'en passe. Sincèrement, je ne m'en souviens plus, cela remonte à pas mal d'années déjà. J'ai vraiment essayé de retrouver l'origine de ce pseudo il y a quelques années, mais sans succès. Tout ce dont je me souviens c'est que c'était juste le nom d'un de mes persos quand je faisais des jeux de rôles. Et que je l'ai utilisé comme identifiant lorsque j'ai pris mon tout premier abonnement internet au siècle passé parce que celui que je voulais utiliser était déjà pris. Et puis ce n'est pas plus mal, parce que celui que je voulais utiliser était tellement commun qu'au final, je ne suis pas mécontent d'avoir du en changer. Alors bien sûr, j'ai eu droit à tous les diminutifs depuis : kow, kowa, kowal, kowals, kowalsk (j'l'aime bien celui-là, à cause de celle qui m'appelle comme ça), jusqu'au simple "k.". J'ai eu droit aussi aux inversions de lettre, aux erreurs de frappe, à l’immanquable remplacement du "y" par un "i". Mais bon, j'ai appris avec le temps à ne plus m'en soucier.
Voilà donc pourquoi Kowalsky. Mon pseudonyme dans le monde virtuel.
#1 - Mélisande [Catalunya] a dit :